de retour
Ça y est
nous avons atterri à Montpellier hier matin
rendez vous à Bamako le 15/11/2020
amitiés
Ça y est
nous avons atterri à Montpellier hier matin
rendez vous à Bamako le 15/11/2020
amitiés
Planter des tomates, des céleris, des betteraves… n’est (presque) rien. Il faut les arroser, 2 à 3 fois par semaine. A 200 m de la maison Seyba, notre ami , cultive un champs de 3 000m² depuis quelques mois. Au début, il arrosait avec l’eau de la rivière, avec une pompe à moteur à essence, puis très vite après les pluies, la rivière s’est tarie, et il n’est plus resté que quelques poches d’eau. Il y a 48 heures la dernière poche s’est tarie. En prévision, il avait déjà arrêté d’arroser les tomates , dont il avait vendu une bonne partie. Son voisin a un puits sur sa parcelle, mais pas lui. Il lui reste donc deux solutions : pomper l’eau de notre puits, ou prendre l’eau de la ville. Et dans les deux cas, il faut un tuyau de 150 ml. L’eau du puits est pour l’instant à 7 mètres de profondeur. On peut donc la pomper avec une pompe thermique extérieure, mais elle n’est plus auto amorçable à cette profondeur. Après 5 mn de marche, il a décidé d’arrêter la pompe, disant qu’il n’y avait pas assez de pression, et que ça consommai trop d’essence. Il a donc branché le tuyau sur le robinet, et ça marche, mais la pression n’est pas meilleure, d’où un temps long d’arrosage.
Vous verrez que les lanières en caoutchouc découpées dans de vielles chambres à air servent à tout ici, notamment brancher les tuyaux d’arrosage et boucher leurs trous.
Dans 8 jours nous rentrons à Montpellier ; il est temps, car il commence à faire chaud ; De 13hr à 17hr, nous ne bougeons plus !
La petite merveille de la concession a très bien compris comment elle peut faire tourner sa robe
Les sœurs Italiennes ont monté un centre de formation pour filles qui entre autre leur apprend à fabriquer du savon de Moringa
Evelyne et notre ami Joseph, en costume Dogon, au festival de cette ethnie à Bamako
Nous avons acheté à l’artisanat ce très beau tabouret venant du Burkina Faso, en forme de deux têtes plates de serpent à chaque extrémité.
Nous avons été piégé à assister à un conseil d’administration de l’association des sourds muets du Mali. Certains émettent des sons incompréhensibles mais bruyants. C’était le même bordel que dans nos réunions de parlant, chacun coupant les signes (la parole) aux autres dans la plus grande joie. Nous avons été « nommés » par eux, c’est à dire qu’ils nous ont attribué un signe, représentant notre nom. Curieusement, celui de JP tourne autour de son nez.
Voici la dernière nouvelle arrivée, venue avec son bébé cherchez du travail ici pour « gagner l’argent »
Hier nous avons assisté à un grand spectacle de danse des masques, qui est encore de tradition dans les villages. C’était en l’honneur du centenaire de l’installation au Mali d’une congrégation de sœur religieuse Italienne . Nous y avons emmené tout les enfants : 15 personnes dans la voiture, mieux qu’un autocar !
Et quelle ambiance !
La femme enceinte
La sœur
Le diable
Le lion
Le toubab
Le public
Les vaches
Les hommes bleus
L’homme blanc
- Le ruisseau qui coule à coté de la maison déborde pendant la saison des pluies et est complètement à sec le reste du temps. En cette saison les dernières retenues d’eau s’assèchent, et donnent lieu à des pêches mémorables des poissons piégés dans les mares. Mais l’eau est boueuse, d’une saleté repoussante pour nous, mais pas pour les enfants de la concession, en manque flagrant de protéines. Malheureusement, la pêche n’a pas été bonnes !
- Evelyne a tenu à apporter de France un cerf volant pour la distraction des enfants. Ils s’y sont très bien mis, mais le vent manquait
- Yacouba, notre ami forgeron est aussi notre voisin. Tout les matins, je passe devant son « atelier » en allant chercher le pain. Il n’a guère de travail qu’un jour sur trois. Ce matin, il emmanchait un fer de hache sur un manche métallique. Son atelier n’est qu’un auvent devant sa maison, dans la rue. Il y a toujours plusieurs de ses enfants pour l’aider.
- Comme tout les matins, une des deux femmes prépare le repas pour les résidents de la concession, une vingtaine de personne, dont la majorité sont des enfants. Deux jours pour l’une, et deux jours pour l’autre. Lever à 5H30 pour préparer la bouillie du petit déjeuner. Quand ils ne sont pas à l’école, les enfants travaillent autant que leur mère.
- Souvent le soir nous faisons des parties enflammées de Uno avec les enfants qui ont très bien et très vite appris les règles
- Tout les matins, les femmes vont acheter les « condiments » pour faire la cuisine du jour. Les condiments servent à préparer la sauce qu’on sert avec le riz. Car il n’y a pas de frigidaire pour conserver les herbes et les légumes . Et les enfants vont au moulin pour broyer en farine le maïs ou le riz ou le mil pour la bouillie. Les bassines font la queue toute seule pendant que les propriétaires jouent.
- Djénébou, une des deux femmes , se repose avec sa petite .
- Elles préparent 20 kg de riz tout les matins, qui sont mangés à midi et le soir.
Kadidia vient de partir par le car de 15 hrs ; elle passera la nuit arrêtée sur la route au carrefour de Djénné, car par crainte des attaques des bandits, les cars ne circulent pas la nuit. Elle arrivera à Mopti demain mardi dans la matinée et prendra la pinasse vers le « petit soir » ; et elle arrivera le lendemain matin à Niafounké, épuisée mais heureuse. Les cours ont repris pour la semaine, mais il est prévu que la grève des enseignants reprenne dans 8 jours ; triste pays qui sacrifie ses enfants.
Au retour de Bamako, nous sommes passés prendre les 6 enfants de notre courre à l’école car il était 17 hrs. Nous avons donc eu droit au baissé des couleurs du Mali, et à l’hymne national.
Très jeunes, les enfants participent aux travaux de la maison, et très vite, ils y passent beaucoup de temps, priorité étant donné aux études.
Le tô est un exercice physique violent pratiqué uniquement par les femmes dans le cadre de la cuisine. Il est à base de farine de maïs et se termine par un gâteau compact arrosé ici par de la sauce à l’arachide,mais en général par une sauce gluante au gombo, absolument repoussante ; imaginez manger de la morve !
Mariam est sa sœur
Sira Dié, un an , est la benjamine, en attendant le suivant, en cours
Les tresses très fines de Sien, de passage pour quelques jours , avec sa fille de un mois, pour se reposer de son mari
Evelyne dans la robe touareg de Kadidia
Les oies sont perchées
Ici, la cuisine se fait dans des marmites de 20 litres pour faire le riz pour 20 personnes, pour le repas de midi et celui du soir
Cekolo est un ami de la famille de notre concession. Il était déjà venu l’an dernier passer quelques jours, et nous avions longuement discuté avec lui sur son mode de vie de mendiant (cf maliinchallah12). Nous avons fait de même cette année, sans qu’il ne nous a rien dit de neuf, mis à part que son truc était de mendier dans les stations services, au moment ou les gens ouvrent leur porte monnaie pour régler l’essence. A la fin de la discussion il a dit qu’il avait des demandes à exprimer. On s’attendait à une grosse demande d’argent. En fait la première était son souhait que nous venions lui rendre visite au village ; ce que nous aurions volontiers fait, mais son village est en zone rouge, et c’est tout à fait exclu. Avec encore plus d’insistance, la deuxième était son souhait d’avoir une photo de nous, Evelyne et JP avec lui. Chose dite chose faite , et nous l’avons fait imprimer au cyber du coin. Nos amis nous ont expliqué qu’il irait se pavaner dans son village pour bien montrer qu’il avait des amis blancs.